Ainsi peut-on résumer l'enquête «longue distance» sur les conditions d'emploi du personnel de conduite publiée par le Comité national routier *. L'an dernier, le nombre de journées d'activité des conducteurs « longue distance » (majoritairement 138 et 150 M) a augmenté de deux jours par rapport à l'année précédente. Après avoir comparé le nombre moyen de jours productifs (214) au nombre de jours pouvant être théoriquement travaillés (229), le CNR a obtenu un écart de 15 journées dites «neutralisées». Celles-ci correspondent aux arrêts maladie et accidents du travail, aux repos compensateurs, au temps de formation et aux congés exceptionnels. Le phénomène provient en partie des premiers effets du décret entré en vigueur le 2 avril 2005. Lequel autorise le calcul des RC par trimestre et non plus par mois. D'où un effet de lissage. Le même texte joue aussi sur la répartition des temps de service : «seulement 6 % des entreprises rémunèrent leur chauffeur sur une durée inférieure à 190 heures» constate l'enqu
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