L'entreprise spécialisée dans le transport d'automobiles avait été reprise en juin 2005 par le groupe américain Global Concepts. Les salariés s'inquiétaient alors de ne voir intervenir aucun dirigeant au niveau opérationnel et stigmatisaient les antécédents judiciaires du repreneur (L'OT 2326). Finalement, un gérant, Pierre-Alain Morichon, avait été désigné le 7 novembre avec comme mission de déposer le bilan et de redresser la société. Le redressement judiciaire, prononcé le 10 novembre, n'a pas permis de sauver la Slate car « un plan de continuation n'a pas été possible et nous n'avons pas trouvé de repreneur, déclare Pierre-Alain Morichon. SBT (Société boullevilloise de transport), société soeur basée en Haute-Normandie, est également liquidée ». Les deux entités employaient 62 personnes et exploitaient 64 véhicules. Un représentant du personnel auprès du tribunal de commerce déplore que « tout s'arrête alors que le carnet de commandes
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