« Nous regrettons ces coupes sévères. Mais nous devons agir de façon responsable et économique ». Le communiqué de Ulrich Börnstein a pris tout le monde de court. En pleine trêve des confiseurs, le patron de Willi Betz annonce qu’il met fin à ses activités de transport routier en Allemagne. Jugées trop peu rentables, elles seront confiées à la filiale de logistique contractuelle du groupe : LGI. Une réorganisation qui se traduit par la suppression de 280 postes, dont 120 licenciements secs, principalement des conducteurs. La décision est prise avec effet immédiat : seuls les contrats déjà passés avec des clients seront honorés. Alors que la conjoncture a repris des couleurs cette année outre-Rhin, et avec elle la demande de transports, ce choix interpelle. « Nous profitons nous aussi de la reprise », explique Ulrich von Rotenhan, le porte-parole de Willi Betz. Mais nous avons surtout tiré les leçons
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