À l’automne 2008, au moment où la crise économique éclate en Roumanie, le transport routier international enregistrait encore un excédent de marchandises importées et un déficit de marchandises exportées. Mais au cours des années 2009 et 2010, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Les flux se sont traduits par un excédent à l’export contre un faible volume à l’import. En conséquence, pour le seul marché domestique, les déséquilibres sont notables. Dans certaines régions, il s’avère difficile de trouver du fret retour. Cette réalité, assortie d’effets imputables à la crise économique elle-même (chute des volumes transportés, baisse de prix de transport, allongement des délais de paiements, hausse généralisée des coûts de transport) conduit inexorablement à une série de défaillances d’entreprises et à une réduction des flottes. Cette tendance s’est poursuivie en 2011 à un rythme moins soutenu toutefois. Pour autant, les dirigeants
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