Deux associations sont à l'origine de cette action : HALTE (Honorable Association de Logisticiens et de Transporteurs Européens) côté français et Wettbewerbsverein en Allemagne. Lesquelles désignent plusieurs « prédateurs » : les chemins de fer français, allemands et belges ; les postes françaises, allemandes et néerlandaises ainsi que leurs filiales respectives. Tous sont accusés de « reprendre de manière agressive et à n'importe quel prix les concurrents du secteur privé ». Le second reproche formulé concerne les aides de l'Etat « indûment reçues pour pratiquer sur le marché des tarifs particulièrement bas, s'apparentant souvent à de véritables prix de dumping ». Selon les deux associations, ces opérations sont réalisées grâce aux ressources des sociétés mères, parfois déficitaires, dont les recettes sont issues de situation de monopole et de subventions publiques. « Je ne suis pas adversaire d'une concurrence quelque soit l'origine des fonds, mais certaines
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