Depuis mars, les Douanes françaises bénéficient de deux scanners mobiles supplémentaires. L'acquisition porte à quatre la « flotte » qui effectue des contrôles dans l'Hexagone. Le premier scanner mobile a été mis en service en mars 2007. Les deux premiers véhicules opérationnels sur les routes françaises ont effectué 15 000 scanners chacun en 2007. Un chiffre qui pourrait être porté à 20 000 contrôles sur une période de 12 mois. L'accélérateur de particules est embarqué sur un portique qui, grâce à un moteur électrique, se déplace le long du véhicule. Il assure un examen radioscopique « tranche par tranche » de camions, remorques et conteneurs (ainsi que des camping-cars) en une quinzaine de secondes. 10 à 12 véhicules peuvent être contrôlés par heure. Pour les PL ainsi scannés, le temps d'immobilisation total est en moyenne d'une vingtaine de minutes... hors temps éventuel de déchargement et de fouille après détection d'anomalies. Le scanner est, selon les Douanes, essentiellement utilisé dans la recherche de stupéfiants, cigarettes et contrefaçons. Il détecte aussi armes, faux réservoirs et présence humaine. Selon le capitaine Didier L
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