Sur fond de crise économique, la croissance verte et la lutte contre le réchauffement climatique seront au menu des priorités de la présidence suédoise. « Nous travaillons depuis des mois pour parvenir à un accord global lors de la conférence de Copenhague en décembre prochain (1), déclare Gunnar Lund, ambassadeur de Suède en France. En outre, nous mettrons en oeuvre une stratégie pour la mer Baltique dédiée aux infrastructures et aux systèmes de transport intelligents (STI) ». En réalité, pour les dossiers du TRM, cette présidence scandinave appelle deux remarques. D'une part, la thématique environnementale n'est pas étrangère à la Suède. Cet État est souvent cité comme un exemple à suivre en matière de croissance verte et de fiscalité écologique. Ainsi a-t-il adopté une taxe carbone dès 1991 avec un impact positif sur la croissance de 0,5 point de PIB. Sans compter que pour la réduction des gaz à effet de serre, les Suédois s'engagent à faire plus que l'objectif européen fixé à 20 % à l'horizon 2020. « Nous visons les 30 % de réduction »,
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