La commission transport et tourisme du Parlement européen plaide pour des critères plus stricts dans l’attribution des fonds communautaires dédiés aux réseaux transeuropéens de transport (RTE-T). Les eurodéputés ont expliqué le 27 octobre qu’il fallait en priorité éliminer les goulots d’étranglement, augmenter l’interopérabilité des réseaux et compléter les sections transfrontalières. Suite à l’évaluation des progrès accomplis dans le cadre du programme multi-annuel 2007-2013, 39 des 92 projets se voient accorder un délai supplémentaire de deux ans, assorti d’une réduction de budget pour certains. Cinq projets sont considérés par la Commission européenne comme peu crédibles et perdent les subventions qui seront affectées à d’autres projets. « Nous avons besoin de moins de priorités, mais de plus d’argent pour les projets sélectionnés », a martelé l’eurédéputé belge Mathieu Grosch (PPE). Les députés verts Michael Cramer et Eva Lichtenberger se sont prononcés en faveur d’une modernisation des réseaux existants. Seule certitude, les eurodéputés demandent à Bruxelles de se baser sur des analyses économiques approfondi
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