Bien que le gouvernement espagnol ait lâché du lest face à la grogne des transporteurs routiers les 17 et 18 octobre (L'OT 2329), des poids lourds continuent d'être dégradés et des conducteurs agressés. Une vingtaine de véhicules au total, dont quatre à Vigo le 26 octobre, auraient été incendiés. Les principaux « foyers d'insurgés » se trouvent au nord de la péninsule ibérique : à Santander, Madrid et Saragosse ainsi que dans le pays basque et en Navarre. Les risques sont tels que Jean-François Jausi, dirigeant des Transports Trial (63) spécialisés dans l'acheminement d'automobiles, a fait appel aux services d'une société de vigiles pour un coût d'environ 800 € par jour. En arrivant à l'agence de Vitoria, ses ensembles ont été « caillassés » et canardés à coups de fusil. Sur le site de Valladolid, une vingtaine de con
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