Les vingt-cinq ministres des Transports de l'Union européenne n'ont pu, pour la troisième fois, se mettre d'accord sur le dossier de l'Eurovignette. Malgré l'optimisme de la présidence néerlandaise, la Commission a rejeté l'adoption du projet de directive sur la tarification de l'usage des infrastructures routières par les poids lourds, au cours du conseil Transport réuni le 7 octobre à Luxembourg. Texte qui doit remplaçer la directive 99/62/CE du 17 juin 1999, relative à la taxation des matériels roulants. L'échec des négociations provient des divergences qui opposent les Etats périphériques, comme l'Espagne et l'Italie, aux pays de transit tels que la France et l'Allemagne sur la question de l'affectation des recettes. Les premiers, tout comme Bruxelles, plaident pour que les revenus des péages soient exclusivement consacrés aux infrastructures routiers tandis que les seconds prônent une plus grande liberté dans l'utilisation des sommes engrangées. Les positions s'inversent en ce qui concerne la majoration de la taxe PL (de 15 % maximum) dans les zones montagneuses. Pour Paris, les transporteurs routiers doivent, là, bénéficier pleinement des efforts finan
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