Améliorer sensiblement la rentabilité et oxygéner la trésorerie de leur entreprise : tels sont les deux espoirs portés par la loi du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports. Deux mesures ont été adoptées en ce sens. La première instaure un mécanisme permettant la répercussion automatique des variations du gazole dans le prix du transport ; la seconde institue un délai de paiement de 30 jours maximum à compter de l'émission de la facture. Dans l'environnement concurrentiel, aggravé par une flambée du brut, cette loi entend rééquilibrer le rapport de force entre transporteurs et chargeurs et freiner la dégradation de l'état financier des entreprises de transport. Près de quatre mois après, les premiers résultats sont-ils au rendez-vous ? Les avis divergent.
Sur le poste
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?