. Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel de Bonneville (74) dans son jugement rendu le 27 juillet, alors que le procureur de la République en avait requis six à l'encontre du conducteur. C'est Gérard Roncoli, responsable français de la sécurité du tunnel transalpin, qui écope de la plus lourde peine : 30 mois d'emprisonnement dont six ferme. Son homologue italien, Claudio Lyveroulaz, récolte 16 mois de prison avec sursis et 4000 € d'amende. Deux ans d'emprisonnement avec sursis et 15 000 € de sanctions financières ont en outre été prononcés à l'encontre de Rémy Chardon, alors président de la société française du tunnel du Mont-Blanc (ATMB). Quant au constructeur du véhicule en feu, Volvo, il a été relaxé. Au terme des trois mois d'audience des 16 prévenus, le président du tribunal a conclu que les faits « ne comportent plus de zones d'ombre » et que « la catastrophe pouvait être évitée ».
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