« Le transport routier sera de plus en plus mal perçu par l'opinion publique ». C'est du moins ce qu'a affirmé Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, le 2 octobre. Certes, des efforts « importants » ont été consentis en matière de formation des chauffeurs, concède-t-il. Mais, qu'importe puisque « il y a une focalisation de l'opinion sur les accidents mettant en cause les poids lourds ». Le mode routier est donc forcément coupable puisque « monsieur-tout-le-monde » le pense !
Quant aux investissements nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, « bon nombre des 43 000 entreprises du secteur ne pourraient les supporter ». Surtout, si l'Etat ne lève pas le petit doigt pour les y inciter... Bref, un report de la route vers les autres modes (le ferroviaire surtout) s'impose de toute urgence, martèle ce proche de Nicolas Sarkozy. CQFD.
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