D'ici 2050, les flux de transport devrait connaître une croissance plus modérée qu'actuellement sur le territoire national. C'est ce qui ressort d'une étude prospective menée par le Conseil général des Ponts et Chaussées. Lancée à l'automne 2003, elle s'est basée sur quatre scénarios « qui tous s'inscrivent dans l'ère de « l'après-pétrole » et dans une économie plus « high tech » qu'industrielle » indique Claude Gressier, président de la section Economie et transports du Conseil. La conclusion vaut quelles que soient les hypothèses démographiques et économiques, de prix de revient de l'énergie, de taxe sur le carbone et de TIPP retenues. Le développement des flux resterait plus soutenu pour la grande distance, voire l'international. D'où une certaine concentration des trafics sur les ports et quelques grands axes de transit. Et si les transports alternatifs à la route «ont beaucoup de potentiel pour les passages frontaliers, on est pas près de se passer du mode routier qui restera prédominant», observe Claude Gressier. Lequel reconnaît néanmoins les limites de l'exercice : « sans doute, nous trompons-nous, mais on se tromperait encore plus dans
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