Arnaud Mulliez, président d'Auchan France, croit en l'avenir des puces intelligentes, mais veut faire oeuvre de pédagogie. Il considère que « la grande distribution devra porter les projets » et que, comme pour internet il y a quinze ans, les fournisseurs et prestataires suivront. Des expérimentations sont en cours dans son groupe, notamment sur les produits textiles et les caisses de fruits et légumes. « Mais l'investissement du déploiement d'une telle technologie est trop important pour qu'elle soit rejetée », a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse de présentation du salon RFID 2006. Rappelant que plus de la moitié des salariés d'Auchan sont des hôtesses de caisses, et que le manque d'information peut conduire à des malentendus (il cite les exemples du traité européen et les interrogations sur les OGM), Arnaud Mulliez veut d'abord « mesurer les impacts de cette révolution. Il faut regarder les conséquences des conséquences », dit-il. Selon lui, « le développement de la RFID dans la chaîne ne se fera pas avant 2010 ».
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