« Ce nouveau service n'aurait pas de pouvoir de police, explique Anita d'Alnoncourt, directrice de l'OPCA Transports. Nous ne pouvons en effet pas forcer une société ou un organisme à nous ouvrir ses portes. Mais cela pourrait nous permettre de prévenir certaines dérives, en nous assurant de l'existence et de l'activité de ceux qui nous demandent des financements. Puis, selon les résultats de nos investigations, d'accorder ou non un financement ». Cette mission, dont la création doit être confirmée cet automne, est l'une des mesures de surveillance que l'OPCA compte mettre en place suite à l'escroquerie dont elle a été victime de la part d'un de ses propres délégués régionaux, Johny Manciet. Suspecté d'avoir détourné, entre 2002 et 2004, 2 M€ au préjudice de l'OPCA Transports, son ancien représentant en Rhône-Alpes, a en effet été mis en examen fin juin pour escroquerie, faux et usage de faux, et falsification de timb
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?