Le choc des phrases, le poids des chiffres ! La FNTR a choisi l'offensive verbale en ce début d'année. « Prémices d'une crise sans précédent qui s'installe jour après jour » et « suppressions d'emplois discrètes mais massives avec 40 000 emplois menacés » (dixit Patrick Vermot-Desroches, coprésident) ; « crise dure et durable » (dixit Jean-Paul Deneuville, le délégué général). Ainsi 60 % des entreprises françaises du secteur ont constaté une baisse d'activité de 30 %, « voire de 50 % pour certaines » en 2008, souligne Patrick Vermot-Desroches. Et puis, ce chiffre que la FNTR a martelé : 2 122 défaillances d'entreprises l'an dernier, en progression de 90 % par rapport à 2007. « Tous nos clients sont entrés en crise en même temps », rappelle le coprésident. Principaux secteurs touchés : l'automobile, le BTP, le textile et l'alimentaire. De fait, la FNTR a participé aux États généraux de l'automobile, le 20 janvier à Paris, sous l'égide du premier ministre, François Fillon. Ce dernier a souligné : « la filière
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