Trois des sociétés appartenant au groupe Chevallier (76), détenu à titre personnel selon le propos d'Yves Chevallier (également président actionnaire du groupement Palette Plus) ont été mises en redressement judiciaire le 11 décembre auprès du tribunal de commerce de Neufchatel-en-Bray (76). L'opération s'est déroulée selon un scénario digne d'une série B. Nous sommes dans « la première décade de novembre » (dixit Yves Chevallier) et ce dernier vend son groupe à un acquéreur tout en se ménageant, dit-il, une possibilité de revenir sur cette cession « dans les mois qui suivent ». « Une information a été présentée à l'encadrement sachant que la clause de réversibilité ne me permettait pas de communiquer l'identité du repreneur », explique Yves Chevallier. Des arguments qui heurtent deux cadres de l'entreprise. Ces derniers décident alors de faire jouer leur délégation de pouvoir. Et le 11 décembre, ils déposent le bilan de trois des sociétés de la holding Transports Chevallier (CA consolidé 2007 de 33,4
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