Autorisée en France depuis le 1er janvier 2013, la possibilité de rouler jusqu’à 44 t est devenue très vite un standard dans les travaux publics. Deux ans plus tard, le bilan est amer dans les rangs des transporteurs. Premier constat : « La mesure est intervenue en période de crise marquée par une baisse des volumes et des tarifs. Du coup, très peu de clients ont joué le jeu », constate Lylian Frison, président de la commission Bennes de la FNTR. Ce “jeu” consistait à partager les gains de productivité de 15 % et les coûts associés selon la règle : 5 % pour le donneur d’ordre, 5 % pour le transporteur + 5 % pour supporter ses surcoûts d’exploitation. « À l’usage, ces surcoûts s’avèrent plus proches de 8 voire 10 % », indique Philippe Brouhard. Résultat :« Le 44 t est, en l’état, tout sa
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