Entre révolte et pessimisme

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Le 5 mars, à Poitiers, le 5e Congrès national de l'OTRE a, selon les thèmes abordés (décret « temps de travail », réforme de la TP, mise en place du tachygraphe numérique...), alterné entre la fronde et l'abattement. Pour quelques transporteurs soucieux de trouver des « solutions », la délocalisation ne doit plus être un sujet tabou.

Selon une tradition bien établie au sein de l'OTRE, les 200 congressistes, présents lors du 5e Congrès au Futuroscope de Poitiers, ont oublié la langue de bois. Le slogan originel, bienséant et consensuel « Délocalisons en France » (concept un peu curieux !) revendiqué par l'organisation, a fait place en fin d'après-midi, à l'heure où se font d'habitude les synthèses, à « osons délocaliser hors de France », cri du coeur nettement moins politiquement correct, lancé par quelques transporteurs remontés. « Faisons comme les grands groupes, devenons des commissionnaires de transport. Puisque les hommes politiques en France ne nous suivent pas et ne nous écoutent pas, puisque nous sommes livrés à nous-mêmes, pourquoi notre syndicat ne nous aiderait-il pas à monter des structures à l'étrang

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