É. CABAILLÉ : Le marché est plutôt atone, dans l’ensemble. Avec tout de même certains secteurs géographiques particulièrement exposés à la concurrence, comme Nîmes ou Montpellier. Alors que dans les départements plus ruraux que sont les Pyrénées-Orientales, l’Aude et bien sûr la Lozère, les grands groupes de transport sont moins présents. À l’est de la région, le Gard et l’Hérault subissent aussi la pression des transporteurs nationaux ou internationaux, implantés en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et qui cherchent à élargir leur zone de chalandise jusqu’au Languedoc-Roussillon pour compenser l’essoufflement généralisé de l’activité.
É. C. : Les relations avec les chargeurs sont tendues. Et même si on n’observe pas de baisse de volumes, les clients ont toujours tendance à vouloir tirer les prix vers le bas. Ce qui se vérifie notamment lors des renouvellements de marchés : l’un des seuls facteurs déterminants, c’est d’ê
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