Dès qu’ils ont su que le projet ferroviaire Lyon-Turin sera bien à l’ordre du jour du sommet franco-italien, à Lyon en décembre prochain, les membres du Comité pour la Transalpine et leurs homologues italiens de la Transpadana ont réuni, le 13 septembre, à Lyon, un conseil d’administration extraordinaire. Objectif : rédiger une déclaration commune pour les présidents de la République François Hollande et Mario Monti.
« Un engagement ferme de leur part inciterait l’Europe à faire de ce projet une priorité », estime Franck Riboud, le président du Comité pour la transalpine et P-dg de Danone. Les deux instances leur demandent donc de créer la société qui réalisera et exploitera le tunnel et d’utiliser pleinement les financements européens actuels pour lancer, dès que possible, le percement tunnelier. Les deux comités souhaitent surtout que la France et l’Italie soutiennent le mécanisme d’interconnexion de l’Europe (« Connecting Europe Facility »), lequel vise à flécher les recettes de l’U.E. en direction des infrastructures de transport. L’Europe financerait alors 40 % du coût des travaux, contre 27 % obtenus jusqu’ici. Enfin
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