Financements complexes pour bonne cause européenne

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Des réseaux autoroutiers aux plateformes logistiques, la Banque européenne d'investissement (BEI) prête des fonds et forme des experts. Malgré la complexité des financements, son rôle d'« effet de levier » est indéniable.

Pour les transporteurs et les logisticiens, sa mission reste floue et un brin sophistiquée. La Banque européenne d'investissement (BEI) fait partie des institutions européennes et - par définition - elle peut sembler éloignée des préoccupations des chefs d'entreprise. En apparence seulement car cette institution finance les infrastructures depuis sa création... en 1958 par le Traité de Rome. « C'est notre coeur de métier », insiste Henry Marty-Gauquié, représentant du groupe BEI en France. Financièrement indépendante, la BEI est donc une pièce maîtresse dans la modernisation économique et l'aménagement du territoire des 27 pays membres. À ce titre, elle a prévu de consacrer au moins 75 milliards d'euros à des projets transeuropéens de transport (RTE-T) sur la période 2007-2013. « Notre rôle est de favoriser l'effet de levier pour financer les projets européens », martèle Philippe de Fonta

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