Depuis le 1er janvier 2012, la Bulgarie comme la Roumanie est autorisée à caboter au sein de l’U.E. Les transporteurs roumains et bulgares sont donc soumis à la règle des trois opérations dans un délai de 7 jours, consécutives à un transport international. À Sofia comme à Bucarest, nul ne sait si les homologues du ministre français des Transports, Thierry Mariani, feront preuve de fermeté pour faire respecter ce principe. Parmi les dix nouveaux États membres (NEM) qui ont intégré l’Europe le 1er mai 2004, la Pologne se taille la part du lion des échanges puisqu’elle a multiplié, comme par effronterie, son cabotage par 4,5 entre 2008 et 2010. En fait, le cabotage est nécessaire à la facilitation des flux intra-communautaires. Mais il a généré une dérive fâcheuse : le détournement du droit d’établissement par les entreprises. Tant que Bruxelles permet la transgression des règles, la libéralisation des flux apparaît bien cocasse.
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