Le 12 février, une dizaine de délégués syndicaux de la CGT, du site de Garonor (93), a entamé une grève de la faim et le lendemain, par solidarité, la quasi totalité des salariés (200 sur 280) ont débrayé. Ils contestent un projet de restructuration de l'entreprise de transport express de colis en France. Le projet viserait à supprimer de nombreux emplois dont les 280 du site de Garonor. « Nous travaillons sur un plan de redéploiement des conquêtes industrielles et sommes en discussion avec six organisations syndicales du groupe, depuis novembre dernier, en vue de la mise en place d'un accord cadre », assure Stéphane Corthier. « Mais à ce stade, aucun plan de restructuration n'a été décidé. Aucune annonce de fermeture de site n'a été faite, répète-t-il. Et si c'était le cas, la primeur en serait réservée à nos partenaires sociaux, au CE et aux 11000 salariés français du groupe �
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