Objectif affiché par Jean-Pierre Morlin : recueillir un maximum de signatures de la part des adhérents, pour faire ensuite pression et imposer les revendications parmi les sujets de la campagne présidentielle. Le congrès de Montpellier a d'ailleurs constitué un premier test en ce sens, avec un vote à main levé largement favorable à cette action. Et ce, alors que les propositions, parfois très volontaristes, ont donné lieu à des discussions entre les instances du syndicat et les adhérents. Ce fut notamment le cas pour la mesure visant à assurer l'équité de traitement entre les transporteurs européens via un principe de taxation du réseau routier. À charge pour les candidats aux élections de s'engager à supprimer toute fiscalité sur les véhicules. L'occasion pour Jean-Pierre Morlin de rappeler que son syndicat a toujours raisonné « en termes d'écarts de compétitivité entre les pays européens. Dans cette optique, a-t-il soutenu, une taxe kilométrique n'est pas forcément l'ennemie du pavillon français, mais un élément d'harmonisation européenne, à partir du moment où tous les transporteurs sont soumis de la même manière à cette taxation ». Ce
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