Si la FNTR entendait marquer les esprits avec sa proposition de réduire la vitesse des poids lourds, ce fut réussi. « Pour rouler plus sympa, les routiers prêts à réduire les gaz » (Libération du 4/9). « Plutôt devancer que subir. En faisant preuve de bonne volonté, la FNTR nourrit l'espoir que l'on ne lui imposera pas d'autres contraintes dans les mesures attendues fin octobre », analyse Le Figaro du même jour. Pourtant, rapidement, le principe de réalité reprend ses droits : « La bonne volonté de la FNTR pourrait ne pas être récompensée. La taxe sur les poids lourds, très critiquée par les transporteurs routiers, reste une des pistes privilégiées par le gouvernement » (Les Échos du 3/9). Et le «coup de sang» des autres organisations professionnelles à la suggestion de leur consoeur ne passe pas inaperçu. « Le Grenelle de l'environnement exacerbe les tensions entre routiers » (Les
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