Gare à la rémunération « au bon »

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Les primes de rendement au kilomètre sont prohibées, mais un complément de salaire « au bon » n'est pas forcément illégal pour rémunérer un coursier. Si, toutefois, certaines conditions sont respectées.

C'est ce qui ressort d'un arrêt rendu le 21 mars dernier par la Cour de cassation (cass.soc., n°653 FS-D). Tout a démarré lorsqu'un salarié de la course dénonce le versement d'une prime mensuelle d'efficacité calculée en fonction du nombre de bons. Il juge cette pratique illégale car contraire à la sécurité et donc à la convention collective. Laquelle prohibe toute disposition de nature à inciter le travailleur à dépasser la durée du travail ou les temps de conduite autorisés, « telle que l'octroi de primes ou de majorations de salaires en fonction des distances parcourues et/ou du volume de marchandises transportées ». L'employeur conteste cette interprétation : le nombre de bons dépend seulement du montant facturé au client et, pour certains, des temps d'attente ou de recherche, soutient-il. Mais le juge condamne l'absence de seuil maximal d'attribution. Du coup, estime-t-il, le montant de la rémunération est étro

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