Le 23 octobre, 120 des 469 CTT ont remis leur matériel de contrôle des données issues des chrono numériques à la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer. Un geste de protestation qui répondait à l'appel de deux syndicats, la CGT SNPTAS et l'UNSA SAFACTT (autonomes). « Depuis huit ans, nous demandons en vain un statut qui reconnaisse notre technicité et nous garantisse une évolution de carrière », explique Emmanuel Put, secrétaire général adjoint de l'UNSA SAFACTT. Les CTT s'estiment mal considérés par leur administration de tutelle et font état d'un fort turnover dans leurs rangs, faute de perspectives d'avenir. D'où leur demande « d'une revalorisation statutaire et indemnitaire à l'égal des autres corps de contrôle ». Malgré une longue grève du contrôle des poids lourds étrangers en 2001, « c'est toujours le statu quo, observe Emmanuel Put. Au MEEDAT, on dit comprendre nos demandes, mais dans le cadre de l'harmonisation du statut des fonc
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