GUERRE DES PRIX ET ARMEMENTS EN PLUS

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A peine sorti de mouvements sociaux dans les ports français qui ont coïncidé en 2008 avec l'envolée des prix des carburants, le transport routier de conteneurs est frappé de plein fouet par la chute des volumes. Il en résulte une forte agressivité sur les tarifs, alors que des armements développent leurs activités sur terre, de bout en bout. Une réforme peut en cacher une autre...

Fraîchement sortis de huit mois de mouvements sociaux, les ports français sont entrés affaiblis dans la crise. Cumulé, le trafic des grands ports maritimes n'a progressé que de 0,9 % en 2008, à 307 MT. A l'intérieur, l'activité conteneurisée s'est contractée de plus de 8 %, Le Havre perdant 6,5 %, Marseille/Fos 16 % au bénéfice d'Anvers, Zeebrugge, Barcelone ou Gênes. « De nombreux chargeurs ne sont d'ailleurs pas revenus » note Jean-Yves Astouin, vice-président de FNTR Vaucluse. Avec le repli des importations, le premier trimestre a subi une chute des conteneurs de 24 % dans les deux ports français. Rotterdam, Hambourg, Anvers, Brême/Bremehaven, Barcelone, Valence ou Gênes enregistrent une tendance analogue.

Morose est l'environnement dans leque

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