Le secteur est confronté à de nombreuses tensions. La libéralisation progressive a provoqué un mouvement de concentration et mis en difficulté de nombreuses PME. Le mécanisme de répercussion des variations des charges de carburant dans les prix de vente des prestations de transports n’est pas contesté par les clients, mais il est souvent dévoyé, au détriment des entreprises les plus petites. Le médiateur interentreprises a été saisi pour analyser l’étendue des dérives et proposer des actions correctrices. Il reste nécessaire que l’État se donne les moyens de réaliser les contrôles indispensables et de sanctionner les pratiques illicites. C’est sa responsabilité de régulateur. Parallèlement, les efforts engagés pour moderniser le parc et former les conducteurs à une conduite économe doivent être poursuivis. Ils permettent de réduire la consommation et donc de générer des économies tout en réduisant la production de CO2
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