Jacques Barrot d'accord sur le diagnostic

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L'assemblée générale des transporteurs de Haute-Loire, le 25 mars, a été l'occasion pour la profession d'exprimer inquiétudes et attentes auprès de Jacques Barrot, vice-président de la Commission Européenne, chargé des transports.

C'est à Yssingeaux, dans son fief, qu'ont eu lieu des assises sur la problématique des transports routiers devant un parterre de chefs d'entreprise. Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, a tenu des propos sans équivoque : « Le transport français est un colosse aux pieds d'argile. Dans l'espace européen, il connaît une descente aux enfers depuis 15 ans, il est minoritaire dans tous les échanges entre pays européens et le mal s'accélère. Les parts de marché à l'international se sont réduites, passant de 28 % à 15 %, avec un repli de l'international au national et du national au régional ». Ont été montrés du doigt : surfiscalisation du transport routier français (22 % du chiffre d'affaires), coût social le plus élevé avec le temps de travail le plus faible, une TIPP deux fois plus élevée en France qu'en Europe. Autres problèmes évoqués : les contrôles jugés discriminant

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