Le 13 octobre dernier, le conseil d'administration du Comité national routier avait réélu le transporteur marseillais à cette fonction. TLF et l'Unostra avaient alors dénoncé le résultat du scrutin au motif que Jean-Louis Amato se présentait en tant que « personnalité qualifiée » désignée par le ministère par un arrêté du 24 août dernier et non comme administrateur nommé sur proposition des organisations professionnelles. Procédé qui, à leurs yeux, rompt avec un principe de « déontologie professionnelle » et remet en cause la crédibilité du CNR, assuraient-elles. Les deux organisations avaient demandé à Dominique Perben l'annulation du vote et la tenue de nouvelles élections. Une requête que le ministre n'a pas entendue. A la satisfaction de la FNTR, qui voit dans cette affaire « une tentative de déstabiliser le CNR », et au grand dam de TLF. Laquelle fédération indique son intention de déposer, dans les tout prochains jours, un recours administratif à l'encontre de cette décision gouvernementale. En atte
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