L'Officiel des Transporteurs : l'Union des professionnels de la route, fondée le 14 janvier dernier, réclame l'ouverture des négociations sur l'avenir du gazole professionnel. Pourquoi avoir axé vos premières revendications sur ce thème ?
Jean-Paul Grard : Il est de la compétence des administrateurs de l'UPR de traiter l'ensemble des dossiers sociaux et fiscaux du transport routier. Nous considérons le volet du gazole professionnel comme décisif puisque le poste carburant représente entre 15 % et 20 % des coûts de revient du transporteur. Or, celui-ci ne pourra bientôt plus compter sur la restitution partielle de la taxe intérieure sur les produits pétroliers, qui arrive à échéance le 31 décembre 2004. Cette mesure risque de peser lourd sur la compétitivité de notre pavillon routier.
L'O.T. : Quelles solutions préconise l'UPR ?
J-P. G. : Outre le maintien du remboursement de la TIPP, nous souhaitons que le taux d'accises français (0,417 € par litre) s'aligne sur celui de la moyenne européenne (0,370 €). L'objectif est de remédier à la concurrence des sociétés de transport étrangères, espagnoles et belges notamment. Pour cela, nous demandons qu'une réu
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