L'OT : Êtes-vous surpris par le niveau en nette hausse des défaillances d'entreprises dans le TRM ?
J. D. : Non, bien évidemment. 2009 est une année vraiment particulière. Nous sommes confrontés à une baisse des volumes et des chiffres d'affaires, accentuée par la diminution de la surcharge gazole. Dans ce contexte, la faiblesse des marges, encore plus vraie dans la messagerie en raison des prix de vente trop bas, est la dure réalité. Il y a enfin les difficultés de trésorerie pour des entreprises qui n'ont pas su ou pu se constituer des fonds propres.
De combien, dans votre secteur d'activité, est le recul des volumes transportés ?
J. D. : En volume, au quotidien, la baisse est de 5 % en moyenne depuis le début de l'année. Mais elle a été seulement de 2 % en avril. Notre niveau d'affrètement a baissé encore plus, notamment dans le lot.
Vous êtes membre de la commission Messagerie de TLF. Quelles sont selon vous les faiblesses intrinsèques du sect
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