On savait le groupe suisse à l'affût d'une acquisition dans le secteur de la messagerie en France, son deuxième marché (un milliard d'euros de recettes en 2007) en Europe derrière l'Allemagne. Après avoir tourné autour de Sernam et Mory, l'aigle helvétique a posé ses griffes sur Alloin (après une première tentative dans le passé). L'accord relatif à l'acquisition (sur fonds propres), validé mi-octobre, doit porter sur 100 % du capital du groupe et filiales. Il vise les 53 % détenus par Jean-Louis Alloin, les 28,5 % du fonds 3i et les 18,5 % du management. Président du groupe éponyme, Jean-Louis Alloin conserve ses responsabilités. « C'est une opération profitable pour le groupe, ses collaborateurs et pour nos clients qui pourront compter sur une gamme élargie de prestations », déclare-t-il. Du côté suisse, on est
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