Des projections avancées par Guillaume Pépy, Dg de la SNCF, dont la filiale fret doit affronter la concurrence de cinq entreprises : Seco Rail (Colas), Euro Cargo Rail (EWS), B Cargo (SNCB), CFL (chemins de fer luxembourgeois) et Veolia Cargo. La première, opérationnelle depuis le 8 janvier, compte faire circuler 8 à 9 convois par jour au premier semestre. Si la part de marché des nouveaux entrants est encore timide, leur arrivée modifie la donne, notamment lors des appels d'offres qu'ils décrocheraient souvent au détriment de l'opérateur national. Leurs atouts : des délais plus courts et respectés. Le « point noir » de Fret SNCF selon les chargeurs. L'opérateur s'estime aussi victime d'une guerre des prix : les nouveaux concurrents proposeraient des tarifs inférieurs de 20 à 30 %, accusation réfutée par EWS notamment. Si leurs parts de marché ne peuvent que progresser, la prudence s'impose. Avant même d'avoir commencé à faire rouler des convois, Europorte 2, filiale d'Eurotunnel, est déjà en procédure de sauvegard
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