Le scénario est connu : hausse des coûts d'exploitation, renchérissement des prix du gazole au premier semestre et baisse d'activité. Comme d'autres, les Transports Rapides Pierangeli n'ont pu faire face à un contexte tendu et ont, de plus, dû supporter un problème commercial. « Nous avons un gros client qui nous assurait une ligne vers le nord. Les retours (en messagerie) s'effectuaient la plupart du temps à vide », déplore la patronne de cette entreprise de transport de primeurs (32 salariés, 27 poids lourds), qui a réalisé un chiffre d'affaires de 6,35 M€ en 2006. La dirigeante avait pris les devants au premier semestre en allégeant ses effectifs, en supprimant des lignes peu rentables et en se défaisant des clients qui refusaient le pied de facture. Mais la série de décisions n'a pas suffi. Entre-temps, les banques ont fermé le robinet du crédit et les aides de l'État (échelonnement des charges notamment) qui selon Jeanine Pierangeli sont « du pipeau ». Malgr
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?