Dans un courrier de trois pages, accessible sur le site internet de l'Élysée, le président de la République fixe, sans passer par son ministre des Transports, les orientations de la SNCF pour les prochaines années, lui rappelant qu'elle doit « après une période de redressement économique, changer de rythme pour entrer, toute entière, dans l'ère du développement et de la concurrence ». Histoire de lui rappeler qu'elle ne doit pas cette fois louper le train de la libéralisation du trafic voyageurs à partir de 2010 comme elle l'a fait avec le fret. Sur ce dernier secteur - priorité n°1-, il s'agit de « construire un leader du fret et de la logistique dans la mondialisation des échanges ». Si l'ambition mondiale peut faire sourire, le propos s'inscrit dans l'optique de voir la SNCF être demain « un acteur incontournable [...] qui propose à ses clients chargeurs des solutions compé
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