La structure, qui emploie 103 personnes, a réalisé 36 M€ de CA en 2004 et accusé 2,4 M€ de résultat d'exploitation négatif. Le groupe français, dont le chiffre d'affaires 2005 avoisinera les 500 M€ (dont 45 % réalisé dans l'Hexagone), avait déjà fortement réduit l'effectif de sa filiale depuis trois ans et développé le tractionnariat avec des sous-traitants étrangers. Pour justifier sa décision, Giraud met en exergue les écarts de coûts d'exploitation (notamment sur les masses salariales) avec des opérateurs étrangers et la perte de marchés. Exemple : sur les flux du constructeur automobile Renault, le groupe français a perdu de nombreux trafics au profit du groupe espagnol Patinter (plus de 1000 véhicules), qui a développé l'emploi de conducteurs ukrainiens. La fermeture annonce-t-elle chez Giraud International (2500 salariés dont 1400 conducteurs ; 2400 moteurs ; 3100 semi-remorques) d'autres restructurations dans l'Hexagone ? Le groupe, repris en août par le fonds d'investissement Butler Capital
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