«Face au phénomène marée noire du gazole, nous sommes dans l'obligation de nous battre. C'est une situation de crise d'autant plus mal vécue par notre profession que les profits pétroliers ont explosé et que le prix à la cuve augmente plus vite qu'à la pompe », assure Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR. L'organisation milite pour la transparence, formellement lisible dans les contrats qui indiquerait le coût du carburant, par le biais d'« un mécanisme législatif de répercussion des crises ». Sur le dossier du gazole professionnel au niveau européen et une éventuelle harmonisation en Europe des taux d'accises (en France, la TIPP représente 55 % du prix HT), la patience est hautement recommandée... « La France est assez seule à se battre sur cette question. De plus, nous avons connu quatre ministres de l'Économie en 12 mois et ça complique les choses », reconnaît Jean-Paul Deneuville. La FNTR, qui
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?