Les deux réunions organisées par la première ont rassemblé une centaine de transporteurs. « Un effectif qui témoigne du degré d'inquiétude de la profession », souligne Nicolas Camous, secrétaire régional de l'URTA (Union régionale du transport d'Alsace). Au plan national, les dirigeants craignent surtout une remise en cause du dispositif « 35 heures » et du droit à récupération d'une partie de la taxe intérieure sur les produits pétroliers. L'absence de réponse concernant la circulation dans les cols vosgiens les exaspère. « Les propositions que nous avons soumises il y a un an au préfet de région n'ont toujours pas abouti malgré l'aval de la Direction régionale de l'Equipement », observe Nicolas Camous. Les arrêtés d'interdiction de transit, eux, se multiplient. « Cumulées, ces contraintes pourraient aboutir à une hausse des coûts de revient de 12 %, alors que la marge des entreprises de transport alsacienne est inférieure à 2 % », chiffre le représentant régio
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?