« Comme chaque année, les prix annoncés par les sucreries ont été revus à la baisse. Quelques chargeurs veulent appliquer une diminution des tarifs comprise entre 3 et 5 %, déplore Sébastien Bouchindhomme, secrétaire général de la FNTR picarde. Ils justifient leur démarche par le surplus d'activité qu'engendrent les trafics saisonniers pour les transporteurs. En réalité, il ne couvrira pas la hausse de nos coûts de revient ». Par ailleurs, le syndicat dénonce le comportement de plusieurs clients qui, selon lui, envisagent de supprimer la clause d'indexation « gazole » et de ne plus compenser le surcoût lié à la majoration du travail de nuit pour les conducteurs. Il pointe également du doigt le développement du recours au cabotage pour la campagne : « certaines sucreries font de plus en plus appel à des transporteurs étrangers, portugais ou polonais, qui payent leurs chauffeurs plus modestement et qui transportent les marchandises dans des camions "poubelles" », s'inquiète Sébastien Bouchindhomme.
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