La ligne de ferroutage qui relie Bourgneuf-Aiton, en Savoie, à Orbrassano, en Italie, a soufflé sa première bougie le 4 novembre. Après un an d'expérimentation, le bilan est positif : 250 citernes sont mises sur le train chaque semaine, elles étaient à peine 50 en janvier. « Le démarrage a été difficile du fait de rumeurs tenaces, confesse Gilles Cattani, directeur commercial de l'Autoroute Ferroviaire Alpine (AFA). Des transporteurs affirmaient que les camions étaient endommagés pendant la phase de transbordement. Or, sur 5 000 passages, nous n'avons relevé que dix incidents et d'une valeur inférieure à 200 € ». Ce qui a séduit les transporteurs ? Le prix, basé sur un système de ristourne. Si Michel Piccoli, responsable d'exploitation des Transports Goubet (38), filiale d'EB Trans, reconnaît que l'utilisation du service rail/route ne fait pas gagner de temps, il avoue y trouver son compte financièrement. « Sur octobre, nous avons effectué 268 passages et obtenu une ristourne de 100 €à chaque fois.
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