La grogne s'intensifie sur le port

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« Avec seulement une cinquantaine de mouvements quotidiens sur le port de Fos/ Marseille, le ralentissement de l'activité impacte directement notre compte d'exploitation », reconnaît Grégory Mazzetti, directeur général des Transports Mazzetti à Vitrolles (30 moteurs) et administrateur de l'Union Maritime et Fluviale de Marseille-Fos.

« Nous avons déjà perdu 50 % de nos volumes par rapport à la même période de l'an dernier. Enorme, quand on sait que le port représente 40 % de notre activité ». Constat aussi accablant aux Transports Lurit à Fos-sur-Mer (260 moteurs) où son directeur général Henri Moraes se désole : « Le mois de mars a été en chute libre. Nous avons déjà perdu la moitié de notre activité entre Le Havre et Fos/Marseille, nos deux pôles d'intervention portuaires. Au point où nous en sommes, mieux vaut que la situation se bloque une fois pour toutes et que l'on essaie de trouver une issue à ce conflit qui s'enlise depuis plus 2 mois. » Conséquence directe des mouvements sociaux depuis une quinzaine de jours, les temps d'attente atteignent jusqu'à 4 heures. Un autre danger guette la place portu

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