. C'est du moins ce que prétend le Syndicat national de l'industrie sucrière. Lequel invite les transporteurs français intéressés par ces trafics à se manifester auprès des sucreries avant que ces dernières ne recourent à des prestataires étrangers, signale l'Unostra dans sa lettre mensuelle de mai. Sur place, on ne se fait guère d'illusion : « cet appel n'est qu'un subterfuge destiné à justifier l'emploi d'entreprises étrangères, essentiellement portugaises, à l'instar des dernières années, commente Pierre Boucher, secrétaire de l'Unostra Picardie. Il est vrai que les professionnels régionaux ne se précipitent plus pour faire de la betterave. Mais la raison de cette défection tient aux conditions tarifaires qui leur sont proposées ». Une analyse corroborée, sous couvert d'anonymat, par un autre représentant professionnel qui conteste même le soit disant manque de candidats. Pour lui, « il s'agit d'un faux argument qui masque la sous-rémunération de cette activité,
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