Victimes « oubliées » de la grippe aviaire, les transporteurs avicoles ont vu leurs volumes plonger depuis la mi-février. Chez Mousset Avilog (85), le directeur Frédéric Leblanc déplore une baisse de 15 à 20 % des tonnages au 1er mars. L'entreprise, qui réalise 50 % de son chiffre d'affaires dans le transport de volailles vivantes, prévoit de transférer des véhicules sur d'autres activités et envisage de recourir au chômage partiel. Avant d'en arriver là, Frédéric Leblanc « se donne six mois ». L'impact est réel dans le transport sous température dirigée avec, selon certaines sources, une baisse de volume de 30 % des produits liés à la volaille. Les transporteurs d'aliments pour bétail sont également touchés à l'instar des Transports Mesples (64) qui accusent un recul de 20 % de leurs livraisons. Le P-dg, Gilles Mesples, est obligé de placer ses conducteurs en congés forcés et de remettre ses investissements à plus tard (L'OT 2346). Une solution provi
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?