«C'est à peine si l'on ose émettre le souhait de vouloir répercuter la hausse gazole à nos clients, reconnaît Thierry Castaing, gérant de la société de groupage SSDT (3 M€ de CA). Nous avons déjà tenté notre chance mais nous nous sommes fait gentiment rembarrer ». Par crainte de perdre des marchés dans une conjoncture déjà fragile, Daniel Tranier, directeur associé de l'entreprise de messagerie MTM (31) avoue lui aussi avoir quelques réticences à demander « le dédommagement carburant ». D'autant plus qu'il a revalorisé son pied de facture, fixé à 1,5 % depuis octobre 2004, à 1,8 % pas plus tard qu'en juillet dernier. Sauf que depuis, le prix du litre de gazole à la pompe est passé de 0,8749 au 1er juillet à 0,9086 € (hors TVA et récupération de TIPP
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