C'est le double message délivré à la Conférence des Régions Périphériques Maritimes à la mi-novembre, à Gijon (Espagne). L'Europe soutiendra deux types de projets : les liaisons maritimes (Short Sea Shipping) et les projets routiers (autoroutes de la mer). Alors que les premiers ont des logiques de fonctionnement maritimes, les seconds viseront à enlever des poids lourds de la route. Précision : les autoroutes de la mer doivent être des projets routiers, entrer dans les logiques économiques du transport routier de marchandises (en termes de temps, de coûts). Avec ce bémol : le secteur routier devra « internaliser ses coûts », autrement dit payer davantage pour la construction des routes. Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports, tient au principe. L'Europe veut éviter l'engorgement des flux du fait des besoins de transport nés de la montée en puissance des échanges avec la Chine, l'Inde. « Plus question de placer les modes de tran
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