L'OT : La révision du texte sur la taxe carbone, qui sera étendue aux industriels et impactera directement le transport routier, fera-t-elle évoluer les organisations de transports des industriels de la Fédération Française de l'Acier (FFA) ?
G. D. L. : Je ne le pense pas, même si la sidérurgie est très utilisatrice de transport routier qui capte 42 % de ses flux contre 55 % pour le ferroviaire. Dans une étude menée sur le bilan carbone de la filière, nous nous sommes aperçus d'ailleurs que la part des émissions de CO2 liée au transport, amont et aval, de marchandises était « marginale ». Aujourd'hui, les industriels sont plus préoccupés par l'impact éventuel de cette taxe sur leur process industriel, qui concentre l'essentiel des consommations d'énergie fossile et donc des émissions. Reste à savoir à partir de q
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?